jeudi 31 juillet 2008

Analyse-moi ça....

Question de m'insurger encore un peu plus contre les crétins de ce monde et les épais en général, je viens d'aller faire un tour sur mon compte de google analytic. C'est plus fort que moi, ça me prend ma dose mensuelle! Je me dis pourtant que je devrais éviter d'aller y perdre mon temps, mais, le truc, c'est que ce n'est pas que stupeur et déception, il y aussi que ça me ravie de savoir que j'ai un fidèle lecteur qui habite au Yemen. ( Si, c'est vrai!)

Et toujours, ce vieux fantasme de vieille tante riche qui me lit de là-bas ( du Yemen) qui, à l'aide d'un clignement de cil, peut naviguer jusqu'à cet espace ( elle est non seulement très vieille et très riche, mais également très mourante...et très attachée à moi!)

Il y a inévitablement ces touristes, qui s'égarent et débarquent chez moi avec des recherches totalement tordues, puis, heureusement, il y a les autres.

Pour celui, donc, qui a fait la recherche polysporin+tatouage, saches que la graisse de pis de vache est nettement plus efficace pour facilité la guérison ( et nettement moins dispendieuse.) Et comme si ce n'était pas assez, Shania Twain jure que c'est grâce à ce produit qu'elle garde sa peau luisante et jeune!

Quand l'amour maternel à des limites.

Je me rends à la cuisine pour aller me chercher une autre tasse de café et j’aperçois fille aînée, le teint vert de gris, des traces de maquillage qui lui barbouillent les joues, les cheveux dans une construction de couettes qui défient toute loi de gravité …bref, maganée et pas jolie, jolie la petiote.

- Vomie toute la nuit, qu’elle me marmonne, la voix caverneuse.

Et là, prise entre une envie toute maternelle de la réconforter, et la peur de ses microbes, je lui tends une canette de 7up, en prenant bien soin de ne pas la toucher. La gastro, cette salope, profiterait du moindre effleurement pour venir siéger en moi, je le crains.

Et là, je réalise que j’ai dormi toute la nuit!
C’est incontestablement un grand bonheur de la vie. Voir son enfant grandir et acquérir de l’autonomie. Elle s’est levée toute la nuit pour vomir, sans même me réveiller une seule fois. Une vraie championne de l’indépendance, ma fille!

Pas contre, elle vient de m’aviser que puisqu’elle n’avait jamais le temps de se rendre à la salle de bain, durant ces virées, elle a plusieurs fois aspergé le plancher en chemin.

Plancher qu’elle a nettoyé, avec MES serviettes de bain.

Clématite meurtrière

Voici ma clématite. ( Tu vois, Bouddi, avec une plante pareille, tu n'aurais aucune chance de la faire mourir. Ouais. Bon, à moins de te lever la nuit pour aller déterrer ses racines...mais, j'imagine que la nuit, t'as d'autres passe-temps, non?!)

Sous ses faux airs de normalité, se cache un bien terrible secret. C'est une dangereuse veuve noire: toutes les bestioles qui s'approchent trop d'elle terminent leur vies de manière tragique! Ce matin, j'ai même retrouvé la dépouille mortelle ( c'est un pléonasme ça, de dire dépouille mortelle?) d'une libellule. Et personne ne peut souhaiter la mort d'une libellule.
C'est mignon c'te bébitte.




mercredi 30 juillet 2008

Drôle de monde

Drôle mais pas marrant. Drôle comme étrange et qui rend mal à l'aise. Drôle comme Stéphane Dion.

Chez moi, - enfin, savez, pas chez moi, chez-moi, mais près de chez moi...- les allées du dollorama sont envahies par des araignées velues et des sorcières à verrues.

J'ai eu du mal à trouver des serviettes de tables en papier qui ne soient pas ornées de potirons et de feuilles aux coloris automnales.

Mais jusqu'où s'arrêtera la folie des commerçants???

Mauvaise fille

J’ai une clématite.

Dit comme ça, on dirait presque je vous confesse que j’ai attrapé une maladie honteuse, non?!

J'ai une clématite. Une belle plante grimpante, qui pousse sur le treillis de la terrasse, créant ainsi un écran d’intimité. Les petites fleurs blanches qui y poussent sont ravissantes, le feuillage est d’un vert éclatant. J’adore cette plante.

Mais, (ouais parce que c’est pas une jolie histoire) pour je ne sais qu’elle raison, cette clématite attire toutes les guêpes de la ville.
Si. Toutes.
Ensuite, pour une raison qui échappe également à ma compréhension, elles viennent mourir dans la piscine.

Chaque matin, je dois donc ramasser les corps d’une grosse vingtaine de guêpes mortes, noyées. Et ça me rend foutrement mal à l’aise.

Parce que je prends un plaisir malsain à les garocher vilement dans le fond de la poubelle.

Heureusement que je ne crois pas en Dieu.
J’aurai trop peur pour le non-salut de mon âme.

mardi 29 juillet 2008

Douce mélodie

Il fait soleil et j'entends la cigale qui habite dans le fond de ma cour, quelque part derrière le cabanon.

Elle s’époumone gracieusement.

Il fait soleil et ça me donne envie de chanter avec elle.

lundi 28 juillet 2008

Vide de sens

Il arrive, lorsqu’on discute avec quelqu’un de gravement malade que les banalités d’usage prennent un tour biscornu…

Son monde extérieur se résume à des grillages dans une fenêtre et peut-être, en forçant un peu, à un bout de parking. Celui des visiteurs.
Je me sens donc incapable de discuter de mes préparatifs pour le prochain séjour à NYC. Je me sens incapale de faire comme si la vie continuait. La sienne de vie, elle le quitte. C'est indéniable.

Alors que la soupe aux nouilles d’hôpital ressemble à un bol d’eau tiède dans lequel trempent 4-5 nouilles trop cuites, discourir de mes tomates mûres et de mes virées à la boucherie du marché Jean-Talon, ça pourrait ressembler à un manque de sensibilité et de considération envers lui.

Lorsqu’il y a urgence de parler de vraies choses, il y a des sujets qu’il vaut mieux taire… Comme pleurnicher à cause de la météo. Gueuler contre la pelouse qui pousse trop vite. Se plaindre du prix de l’essence.

Ou demander « comment ça va? »
Sans être prêt à recevoir une vraie réponse….

Peinturlure

Mon beau-papa, vous, vous souvenez ?? Il loge maintenant dans un CHSLD et le diagnostic n’est pas joyeux. S’il ne chope pas de virus ou d’infections, il peut tout au plus souhaiter vivre encore une année. Une de rien du tout. Vraiment pas grand-chose.

Ils mettent donc leur maison en vente. Le locataire est parti début juillet, alors je me suis offerte pour nettoyer la place et la repeindre. Optimiste, je me disais que ça pouvait même être un moment amusant. Un truc à partager avec les filles et monsieur gendre, puisque l’homme de ma maison fait des week-ends de 40 heures…

Le locataire fumait en déchaîné et souffrait d’une grave intolérance aux produits nettoyants. Faisait 7 ans qu’il habitait là…faisait autant d’années qu’il négligeait les travaux ménagers.

Après 5 lavages des pans de murs, l’eau coulait toujours verte-brune (fameux mélange nicotine & saletés accumulées) et mon optimisme commençait à être gravement à la baisse. Désinvolture et insouciance menaçaient de se transformer en une dangereuse fureur! Un medley de la compagnie créole nous aura tous sauver de la neurasthénie! - Merci, cité rock détente!-

Le grand 5 pièces est maintenant brillant de propreté. Nous avons recouvert toutes les pièces de quelques couches « d’après » qu’il faut évidemment utiliser avant la peinture (Les peintres sont reconnu pour avoir un curieux sens de la justesse du propos) et puis deux pièces sont maintenant toutes, entièrement, terminées.

Dire que pendant ce temps-là, chez moi, les rénovations ne sont pas terminées et qu’il faudra bientôt attaquer la peinture du premier étage.

Je crois que je pourrais en rire.
Mais j’ai mal partout, alors je m’en abstiendrais.

vendredi 25 juillet 2008

La folie me guette

Depuis ce matin que je m'interroge...Me sens comme s'il y a quelque chose qui cloche. Comme s'il y a quelque chose de louche, un truc qui ne tourne pas rond. J'ai d'abord cru que c'était un mauvais présentiment, une mocheté à prévoir ou quelque chose de vraiment horrible qui allait subitement s'annoncer.

Tantôt, en allant faire mes courses, je ne pouvais m'empêcher de jeter de fréquents regards par dessus mon épaule, comme pour surveiller que la poise n'était pas juste là, tout près, à se tapir derrière moi. Je me sentais mal à l'aise, comme si je portais un sous-vêtement défraîchi alors que j'étais en route pour me rendre chez ma gynéco...

Je me sentais puissament parano. Voire, un brin désaxée.

Je me suis quand même tatée le poul, pris ma température et vérifiée que je portais un joli dessous.

Mon coeur cogne à un rythme régulier, ma température m'assure que je n'ovule pas et mon dessous, mignon et fleurit est tout propre!

Pourtant...le malaise persiste.

Et si ce n'était seulement que tout ce soleil qui me montait à la tête?

On s'habitue rapidement à vivre sous un ciel tout gris.

jeudi 24 juillet 2008

Contraste et effarement

Ou comment dans la même journée se sentir trop et pas assez habillée?

Porter une robe tout juste plus longue que le haut des genoux.

Se sentir camouflée dans ses vêtements en se promenant parmi la faune voluptueuse et bigarrée du centre-ville.

Et puis, quelques heures plus tard, sur la rue Van Horne, croiser des hassidiques.

mercredi 23 juillet 2008

Le bonheur se compose de peu de choses

Je m’étais bien promis de ne pas sacrer contre l’été. C’est que j’ai détesté avec passion tous ces longs mois de l’hiver dernier…Mais l’été, il est supposé faire beau et chaud. Et soleil.

L’été, le vrai, il n’est pas que pluies et humidité…Alors je sacre.

Je ne me plaindrais jamais de la chaleur intense. Pour moi, il ne fait jamais assez chaud. Probable que j’étais un lézard, dans une autre vie.

La pluie, rituel presque quotidien, n’aide en rien à garder l’eau de ma piscine à une température appropriée à ma condition de frileuse dans l’infini. 70 degrés, pour moi, ce n’est pas une température dans laquelle j’aime me baigner. Ce n’est ni plaisant, ni satisfaisant de se geler la bedaine dans une eau glacée…Lutter contre l'humidité qui rend mes cheveux complètement dingues, soit. Mais avoir l'impression d'entrer dans un bain de glace, ça ne m'amuse en rien.

Donc, je passe des heures à nettoyer la piscine, à faire des mélanges de chlore, algicide et de clarifiant afin que l’eau soit miroitante…pour très peu de satisfaction de ma part. La piscine, c’est mon dada, mon royaume. Mes charmantes filles m’aident bien un peu, lorsque je les harcèlent quelques heures d’affilées et en insistant bien, mais, c’est plus rapide si je me mets moi-même à la tâche! L’homme de ma maison, il ne doit pas se baigner plus de 3 ou 4 fois durant tout l’été. Il préfère les lacs et les rivières…nager au milieu des truites qui vous bouffent les orteils et des algues, vicieuses, qui raffolent de s’entortiller autour de tous les mollets qu'elles croisent…

Je sacre donc.

Mais je dois dire que je n’ai jamais eu un aussi beau et productif jardin. Nous avons mangé nos premières tomates le 16 juillet dernier et depuis, nous avons pu nous réjouir les papilles avec une dizaine d’autres. J’ai même cueilli un gros concombre ! Et que dire du basilic, persil italien et de la ciboulette ! Ils poussent, à toute vitesse. Mon pesto n’a jamais été aussi bon !

Alors je sacre, mais en silence. Parce qu’à tout malheur, il arrive toujours quelque chose de bon !

mardi 22 juillet 2008

Paroles d'enfants

Aujourd'hui, je me suis baladée jusqu'à l'arrondissement NDG. En visite dans un camp de jour, j'étais invitée à offrir une activité spécialisée aux n'amis...

Un p'tit gars me demande:

- Tu es chinoise, toi?

-Et bien, à vrai dire, non, lui réponds-je

- Dommage. Moi je suis chinois. On aurais pu se dire des secrets.

(Voilà une autre langue que je me dois désormais d'apprendre :O)



Moche journée

Moche journée dans le monde des blogs, la toute adorable p'tit moi annonce qu'elle fermera son espace. Elle fut ma première passion dans ce monde étrange....

Elle me manquera.

Et si vous la lisiez, je sais qu'elle vous manquera aussi.

samedi 19 juillet 2008

paroles d'enfants

C’est la fin de la toute dernière journée, le local est presque vide, il ne reste que très peu d’amis….

Je surprends une conversation entre Sara, Mathias et Joakim.

Sara : Mathias, toi tu fais le papa et moi je suis la maman. Joakim, il fait le bébé.

Sara elle s’exprime avec ce ton – inné- des p'tis enfants amplement nourris, ceux, qui savent déjà se faire confiance. Elle est une leader. c'est indéniable. Même si elle a moins de 6 ans.

Mathias : Pas obligé ! On vas être deux papas, moi et Joakim. Toi, tu fais notre bébé. Ça se peut, deux papa qui vivent ensemble et qui ont des enfants.

Sara; Ben non! Pour avoir des bébés, ça prend une maman et un papa!

Mathias; Même pas! deux papas, ils peuvent avoir un bébé; on appelle ça des amoureux sexuels….

( Je suis resté muette…..il y a des fois ou on ne sait que dire tant que la sagesse et la poésie des enfants est tellement intense :O)

vendredi 18 juillet 2008

un mois et des poussières plus tard

Alors voilà, après toute cette absence, toutes ces semaines de silence….

Comment résumer ??

D’abord, il y a eu la fin de l’année, avec le rush du gala, les trémolos dans la gorge et le cœur rempli de tout plein de choses douces.

Puis, l’achat d’un nouvel ordinateur, que l’homme de ma vie a dû formater ( et faire des trucs auxquels je ne comprends rien, mais qui semble-t-il augmente la performance de celui-ci)

Pendant tout ce temps, nous avons également entrepris des travaux de rénovations. Après 5 ans ici, les planchers nécessitaient un sérieux sablage ( et autant de soins pour le vernis) À vrai dire, les planchers auraient dû être refaits depuis au moins notre arrivée, mais nous avions privilégiés les travaux extérieurs – puisqu’au moment ou nous avions pris possession de la maison, il n’y avait pas l’ombre d’un brin d’herbe qui ornait nos cours, pas plus qu’il n’y avait de terrasse, ni même de porte de clôture !)

Bref, sablage du plancher du salon, de la rampe, des barreaux des rampes ainsi que des marches d’escalier…

Je n’avais pas prévu tant de poussière.

Nous avons installé soigneusement des bâches afin de restreindre la poussière, mais c’était sans compter un impondérable assez sérieux. La poussière, cette salope maléfique, s’infiltre partout…jusqu’à l’intérieur de la salière ( pour vrai) alors que ( nous croyions) la cuisine était protégée de tous les dégâts…

Ces derniers jours, j’ai épousseté comme jamais…le plumeau magique ( vous savez, celui avec l’étiquette « tel que vu à la TV » Celui qui, une fois le bouton enclenché, se rotationne allègrement et sans retenu sur lui-même… J'ai même osé en faire l'achat ( j'étais désespérée...On devrait faire dea études de marché sur l'achat des femmes désespérées..ce sont probablement celles-ci qui ont déjà fait l'achat d'un rotato-potato..!!)

Rien à faire, il semble que la poussière ( cette salope, disais-je) prends au moins tout un mois avant de complètement redescendre…car, évidement, tout ce qui monte, redescend !!! C'est une règle. Moi qui déteste pronfondément les maths, ça me rappelle que je déteste aussi les règles...

Sinon, je vous ai lu, de temps en temps, pas aussi souvent que je l’aurai souhaité, mais au moins, prenais-je un peu de vos nouvelles. Pourtant, je ne pouvais vous laisser de commentaires ( un clavier qui ne permet pas d'écrire en français avec les accents et les apostrophes procure une belle découverte de la langue martienne pour quiconque d'assez courageux pour avoir envie de le lire! J'ai bien tenté de laisser un commentaire chez P'tit Moi, mais n'ayant pas réussi à me relire moi-même, j'ai abandonné l'idée.

Voilà, je suis vraiment de retour.
Vous m’avez manqués.

Vraiment.