mardi 13 janvier 2009

Nouvel espace

Je ne renirai jamais cet espace. Il a été mon premier lien vers ce monde que je ne connaissais pas.

Je vivais pleinement le deuil de ma vieille et fidèle pitoune, j'avais le coeur si gros que je me refusait à y penser, de peur qu'il n'explose. Je refoulais ma peine, mes souvenirs.

Puis, la vie m'emmena à adopter Mia. J'avais très envie de la présenter à mes gens qui habitent au loin. C'était une nouvelle vie, de nouvelles anecdotes. Des péripéties que j'avais envie de partager.

Jamais je n'aurais pu imaginer que cet espace allait me servir à parler de moi et à échanger avec des êtres virtuellement vivants. Surprises! J'allais m'attacher à vous, parfois même parler de vous à mes gens en ne sachant pas bien comment vous nommer....


Cet espace que je ne renirai jamais ne me ressemblais pas vraiment.

Voici mes nouveaux quartiers:

www.mesfeuxdartifice.blogspot.com

samedi 6 décembre 2008

Humour douloureux....

Je voue un grand culte aux agendas. Je ne pourrai mener ma vie sans en avoir un, et surtout sans le consulter fréquemment.

Mon anniversaire de naissance étant fin novembre, la tradition veut que l’une de mes filles m’offre un agenda pour l’occasion. Depuis plusieurs années, c’était un agenda de Mafalda – que j’adore!- Cette année, pour faire changement et principalement parce qu’elle n’arrivait pas à mettre la main sur la copie de 2009, petite chérie m’a offert un agenda de Garfield. J’adore ce format, beaucoup plus pratique que l’agenda dont j’ai l’habitude de me servir, et en plus, l’intérieur des pages couvertures est muni de pochettes. (Idéal pour y insérer une modification au plan de cours ou quelques pense-bêtes.)

Faire des listes, c’est l’un des grands moments de ma vie, ça m’aide à mettre de l’ordre dans ma tête et à me crée des priorités. Menant une vie fort remplie, je ne pourrai pas y arriver sans être très structurée. Remplir un agenda tout neuf, c’est un autre grand moment de bonheur. J’y note les anniversaires, les numéros de téléphone de mes gens, celui d’info santé et du centre anti-poison! J’y inscris aussi les différents codes des cadenas que j’utilise. Et j’y inscris toujours les mêmes pensées (ou adages) qui me suivront, années après années, jusqu’à ce que j’aie – enfin- la sagesse de pouvoir dire qu’ils font maintenant partis de ma philosophie de vie. En attendant, j’essaye de les intégrer au quotidien!

Au bas des pages, il y a de petites bédés, la plupart du temps assez mignonnes et amusantes, mais ce qui me sidère ce sont les « blagues à Garfield » qui se trouvent aléatoirement sur plusieurs pages. Je ne comprends pas qu’elles aient pu résister aux ciseaux de l’éditeur!

En voici quelques-unes :

Pourquoi la mouche à feu remporte-t-elle tous les tests de Q.I.?
C’est une vraie lumière.

Pourquoi le dragon est-il si triste?
Le médecin lui a demandé d’arrêter de fumer.

Qu’est-ce que le petit trou dit au grand trou?
Je commence à avoir un petit creux moi.

Qu’elle est la devise des fourmis?
Petit grain va loin.

Que réclame la moufette partout où elle passe?
Des droits d’odeur.

Où vont les bébés chiens pour se réchauffer?
Dans les pays chiots.

Comment appelle-t-on un flamant déprimé?
Un flamant morose.

Où vont les petits canards quand ils ont besoin de faire pipi?
Au coin-coin.

La plusse moins bonne;
Si Garfield était un légume lequel serait-il?
Une patate de sofa...
Heu, comme quoi une expression une fois traduite, ça perd de sa force!
(couch potato)

Ma préférée :
À qui jouent les bébés lamas?
À crache-crache.

jeudi 4 décembre 2008

Trop. Trop plein.

Nous nous plaignons tous de notre vie de fou.

Je travaille 6 jours/semaine. Les soirs, je donne des cours dans le cadre des sports et loisirs de la ville de Montréal.

Voilà pourquoi j’étais absente.

Je vous aime encore.
Sauf que ma vie ne me laisse pas le temps de vous le démontrer.

Je suis (presque) en vacance.

Je vais tenter de vous lire et de m’impliquer dans ce beau monde du blogs.

Ça me manque.

jeudi 27 novembre 2008

spécial tranche de vie :)

La maîtresse de Ti-Paul qui est en maternelle est en train de vouloir lui mettre ses bottes.

Il en a déjà mis une tout seul et l'autre semble ne pas vouloir rentrer.

L'insti a beau tirer et Ti-Paul pousser ; c'est dur comme ça ne se peut pas.

Finalement, avec beaucoup d'efforts et de sueur, les bottes sont mises.

Ti-Paul dit alors à la maîtresse : ' Elles ne sont pas du bon pied'.

La maîtresse s'arme de patience et ravale les gros mots qui lui passent par l'esprit et entreprend de lui enlever ses 'crisses' de bottes (crisse étant ici un mot qu'elle a dit tout bas)

La tâche pour enlever les bottes s'avère tout aussi difficile que de les mettre.

Après une bonne demi-heure de travaux forcés; elle a finalement enlevé et remis les bottes à Ti-Paul qui s'empresse de dire à sa maîtresse que ce ne sont pas ses bottes.....

( ici on se ferme les yeux et mentalement on regarde la couleur du visage de la maitresse qui passe du blanc au rose, au rouge pis au mauve et on entend tous les crisse de câlisse de tabarnak de saint ciboire) qu'elle ravale parce que son statut de prof ne lui permet pas de se défouler comme elle le voudrait.

Et Ti-Paul de poursuivre : ' Elles sont à mon frère; ma mère m'a dit de les mettre parce qu'elles ne lui font plus.'

Et la maîtresse revient à sa couleur normale.... C'est bien et comme c'est l'hiver, et qu'il fait froid, elle demande à Ti-Paul où sont ses mitaines et lui de répondre :

'Je les ai mises dans le fond de mes bottes pour ne pas les perdre '

..... Le procès de la prof commence dans dix jours!

samedi 15 novembre 2008

Le phénix de ma grande



Il reste le shadow et le remplissage de couleurs; rouge avec un dégradé allant du orange, jaune et turquoise.

Le tattoo a été fait hier, cela lui aura pris 2 heures de joies et de souffrances!! Steph a dessiné le phénix à main levée! Tout un artiste!

Fille ainée se prépare pour la prochaine convention de tatoo :)

Le temps des choix

Nous venons tous sur terre avec un don. J’en suis persuadée.
Déjà faut savoir le reconnaître, ce qui n’est pas si facile. Pour le faire, le chemin peut parfois être ardu et tortueux. Il faut apprendre à se connaître, à savoir nommer ses forces. Il faut avoir reçu de l’amour, des encouragements.
Il faut avoir grandi en cultivant la confiance en soi.

En cinquième secondaire, lorsque vient le temps de faire un choix de carrière, c’est rapide. Précoce.

Il faut savoir faire la part entre don et passion.
Il faut savoir faire parler son coeur et sa tête.
Il faut savoir prendre des décisions.

Cette semaine, durant 3 jours, petite chérie a fait un stage en entreprise. Elle s’est rendue à l’école Joseph Charbonneau, où elle s’est impliquée auprès d’enfants handicapés. En entrant là-bas, elle s’est immédiatement sentie chez elle. Entourée d’humains de qualités qui ont tous envie de s’investir dans ces enfants différents, elle s’est retrouvé dans un monde à part. Dans un monde dans lequel elle a envie de faire partie.

Sauf que.
(Parce ouais, la vie, c’est pas si simple)
Elle adore le théâtre. Elle est talentueuse. Pour elle, la scène, c’est confortable, c’est nourrissant, c’est chaud et enveloppant.

Elle doit donc faire le tri, entre don et passion.
À 16 ans.

Pfut.

vendredi 14 novembre 2008

Ecchymose à l'âme

Parce que même si aujourd'hui, il a fait tout beau et tout chaud, p'tain que je m'ennuie déjà de l'été. Sur ma rue, où toutes les maisons elles sont presques pareilles, ils ont poussés, igloos des temps modernes, ces tonnes d'abris d'autos: parce qu'elle n'est pas jolie ma rue, ainsi camoufflée. Parce que les feuilles des arbres sont tombées, parce que les fleurs se sont effondrées, elle est tristounette ma rue.

Parce que je suis frileuse, mais que j'avais encore envie de jouer dehors. Parce que dormir m'embête alors que toute la ville s'apprête à hiberner. Et parce que c'est une très chouette chanchon d'amour: