J'ai frôlée la catastrophe

Ben oui, je me suis poussée…sauvée de la maison.

Dans ma famille, c’était la grosse hystérie collective, une chance que ma fugue n’a duré tout au plus qu’une dizaine de minutes, parce que sinon, je crois qu’ils auraient atteint un niveau ultra intense d’apoplexie!

La porte de l’entrée mal refermée, insouciants, une partie de ma famille a quitté le domicile. Cathou, ma grande sœur, qui était resté à la maison, était à l’étage et n’en a rien su.

Quelques minutes plus tard, descendant au premier étage, et voyant la porte ouverte, elle a d’abord craint une invasion de domicile, elle s’est donc transformée en « Jeanne Blonde, agent 007"

Elle a discrètement fait le tour de la maison, et s’est aperçu de ma disparition.

L’horreur.

Elle est sortie sur la galerie, elle a crié, à s’en cracher les amygdales, mais je ne venais pas à l’appel.

Par contre, ses cris ont alertés les voisins qui curieux – mais, n’est-ce pas la caractéristique des voisins de petits quartiers ??-sont sortis sur leur galerie, question de connaître le drame en cour (Pour ensuite appeler leur belle sœur afin de leur narrer cette succulente histoire..)

Cathou a toujours eu une voix…aiguë. Durant sa petite enfance, mamaman lui prédisait même une carrière de sopranino à l’opéra. (Côté dramatique totalement inné!)

Elle a donc ameuté une partie de l'arrondissement!

Notre rue porte le nom d’un parc, car juste au coin, il y a un petit parc de quartier. ( Rien de bien original, me direz vous!) Une jeune mère de famille entendant les cris de Cathou s’est donc déplacée pour lui demander si elle cherchait une (magnifique) doberman??

Durant ce temps, afin que ma fugue ne s’éternise pas, des p’tits n’enfants s’organisaient pour que je reste sur place. Z'étaient bien gentils, les p'tits n'enfants!

Cathou, lorsqu’elle est arrivé pour me ramener à la maison, j’étais hyper heureuse de la voir!
Cool, ma sœur qui venait me rejoindre pour s’amuser. Je savais bien que j’avais eue une bonne idée!!

Jouer au parc, qu’elle bonne façon de terminer une journée!

Oh Boy!

J’ai a peine eue le temps de revenir chez moi, que ma mamaman (Que Cathou avait rejoint sur son téléphone portable) entrait en trombe en m’hurlant des gros mots ou j’ai reconnu entre ses délires blasphémateurs des « Méchant chien », « chien nono » et des « non, que non se sauver. »

Roxanne, qui était la dernière à quitter la maison, se sentait absolument coupable de la situation, mais elle ne semblait pas pour autant avoir envie de me pardonner sur le champ, pas plus qu’elle n’eut la capacité de se calmer avant plusieurs heures…

Cathou, épuisée par tant de stress, m’en voulait – c’était évident- mais sa joie de m’avoir retrouvé prenait tout de même le dessus…

Quant à mes parents…ils m’ont boudés. Ma mamaman – caractérielle- m’a donné pleins de becs, pis tout de suite après m’a dit pleins de mots durs et bêtes pour ensuite m’embrasser de nouveau…rien de bien rationnel comme réaction. Juste beaucoup de peur et d’amour…

Monpapa, lui, il a réagit..en père. Mais c'est pas parce qu'il n'est pas porté sur l'hystérie qu'il n'a pas eu peur, c'est juste qu'il se maîtrise un peu plus et qu'il parle un peu moins!

En tout cas, ma famille ne pourra pas dire que la vie avec moi est ennuyante…

Adrénaline, c’est ainsi qu’ils auraient dû me nommer!