Il était une fois ma tribu

Il était une fois, une famille qui se définissait avec des pas quelconque et des riens de banals. Il y avait des rires, de la fantaisie, et du bonheur bien ordinaire, de cette sorte particulière qui ne fait pas de vagues et qui ne crée pas de remous.

La fille aînée, venait à peine de faire son entrée à l’université, qu’elle songeait à y passer les 8 prochaines années. Pas encore 19 ans, et déjà prête à investir toute sa vingtaine. Un mariage de raison…

Celle-ci avait un amoureux, bien charmant, quoique pas tout à fait prince, qui logeait bien souvent dans la maison familiale. Fille aînée étant la seule qui l’avait choisi, les autres, les imposés, ce sont tout de même attachés. Mais seulement voilà, l’intimité de chacun des membres de la cellule se voilait. Elle devenait malaisée. Les tourtereaux projetaient donc d’emménager ensemble le printemps venu.

Pendant ce temps, la maman continuait de voir à la remise en santé de la maison de la belle-mère. Il faut dire que le logement du haut qui avait été récuré et repeint, était désormais lumineux et propret. Normal, donc, de s’attaquer à l’étage du dessous, afin de permettre à la belle-mère de faire la revente de la propriété, devenu trop grande pour elle seule. Le sous-sol, véritable caverne d’Ali Baba, semblait contenir les trésors de 40 voleurs réunis. Après tellement d’années passer à empiler des butins, l’espace manquait. La maman passait donc beaucoup de temps à trier, jeter et faire des boites, elle y passait une bonne partie de son temps libre.

La belle-mère, point méchante, ni marâtre, se plaignait que l’hiver venu elle devrait prévoir à son budget une somme qui servirait à chauffer le logement du dessus. Elle ne voulait plus de locataires, ne voulant gérer les demandes et les misères que pourraient lui faire des inconnus.

Puis, elle fit une offre qui ne pouvait être refusée. Elle proposa à fille aînée d’y emménager. Gratuité du loyer, en échange elle n’avait qu’a payer chauffage et électricité. C’est ainsi qu’en deux semaines à peine, fille aînée déménagea pour un endroit qui se nommait chez-elle.

Ce n’est pas bien loin, mais ce n’est plus ici. C’est toute une histoire, même si ce n’est ni un drame ni une tragédie!

Ne reste plus qu’à s’empresser de couper le cordon, parce que ça tire et ça pince dans la zone du bedon!

Il était une fois, une belle histoire, ou il est question de vie de grands et d’autonomie.
Tout est bien. Mais ce n’est point fini!